Qu’est-ce qui prouve qu’un logiciel pour l’autisme est utile ou efficace ? Comment « certifier » qu’une application tient ses promesses ? Un problème important, vu le boom des applications pour smartphone et tablettes, dont on ne sait rien sur les recherches qui les sous-tendent (si il y en a !).
Panel : Le besoin de recherches factuelles dans les TI appliquées aux troubles du spectre autistique
Participants : Mark Brosnan, Matthew Goodwin, Patricia Pérez et Ouriel Grynzspam
Panel : Le besoin de recherches factuelles dans… par fondationorange
evidence based practices in IT for #autism talk at #Itasd
— had (@hadweb) 3 Octobre 2014
#lasttweet #itasd pic.twitter.com/rAhTKjEddZ — had (@hadweb) 3 Octobre 2014
pas de liens entre chercheurs et developers. pas faux !! #itasd
— had (@hadweb) 3 Octobre 2014
tout en open source pour les universitaires (souvent payé par argent public …) résout le pbs des royalties #itasd #bep — had (@hadweb) 3 Octobre 2014
Matt Goodwin « but #IP must be discussed before the starting #cooperation » #autism #ITASD @FondationOrange @autismspeaks
— We Are Leka! (@WeAreLeka) 3 Octobre 2014
#ITASD 2014 Levels of #EBP: #Feasibility, #Efficiency, #Generalisation, #Effectiveness and finally #Dissemination. #autism @FondationOrange — We Are Leka! (@WeAreLeka) 3 Octobre 2014
Ce débat passionnant apporte, à mon sens, deux informations essentielles : les logiciels pour l’autisme, les TI [technologies de l’information] appliquées aux TSA, doivent être plus rigoureux et respecter un « guideline » autant que possible proche de l’EBP, pratique basée sur les preuves (evidence based pratice). En fait, ça semble, justement, évident. Et pourtant, en matière d’autisme, avancer, même avec des preuves, peut être une aventure périlleuse en France …
Le second point, c’est l’incroyable fossé qui existe, entre d’un côté des universitaires ou des commerciaux, soucieux avant tout de leur PI (propriété intellectuelle) ; et de l’autre, les familles, qui attendent des solutions abordables ou gratuites, et les développeurs, geeks de tout poil, innovateurs, qui ont grandi dans une ambiance d’opensource et d’un internet où tous les savoirs s’échangent librement.
Il me parait évident que pour s’assurer d’une base factuelle lors de la création d’une application, la solution pour « régler » le problème de la PI, est que les recherches financées par de l’argent public soient obligatoirement libres de droits et sans royalties. Beaucoup de chercheurs ces dernières années souhaitent, d’ailleurs, diffuser librement leurs recherches, en dehors des publications spécialisés (surtout hors de prix et élitistes).
C’est un sujet qui mérite un approfondissement, j’espère bientôt publier un article complet sur ces thématiques 🙂
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Une réflexion au sujet de « débat : pratiques basées sur les preuves dans les TI avec les TSA (ITASD 2014) »